Vous étouffez sous les news de la pollution plastique globale ? The Blue Martin aussi. Place à l’action, car les déchets abandonnés menacent les écosystèmes et les espèces qui y vivent. Plast’Hic je te quitte !
7 moyens d’action selon sa motivation
J’ai beaucoup hésité à relayer sur ma Page Facebook les cartes représentant les continents de plastique, les albatros aux boyaux synthétiques, les tortues aux pailles coincées dans le nez. Je me suis dit qu’entre les réseaux sociaux et la télé, vous les aviez tous vus. Voici pourquoi je vous propose des pistes pour agir. Commencez l’article par la fin, ça vous paraitra + facile !
Depuis son ordi
1/ Signer des pétitions :
- Pour l’interdiction du plastique à usage unique (gobelet, bouteille, paille…)
- centré sur les pailles
2/ Suivre l’actu auprès des assos/ONG qui en ont fait leur combat et répondre à leur appel quand ils vous sollicitent :
- Zero Waste France
- Surf Rider
- Mais aussi: France Nature Environnement, WWF, Greenpeace
3/ Donner des sous à des assos/ONG :
- Qui agissent localement via collectes, éducation et lobbying : Oceanoplastic (Ouest, Normandie…), Surfrider (dons, et produits d’épargne solidaires), PP Plastic PickUp (région de Nantes)…
- Dont l’action de conseil et de lobbying vise à préserver l’environnement et la biodiversité : Zero Waste France, avec par exemple son Plan B’OM, qui prône une alternative à l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII.
Depuis la maison
4/ Bannir le plastique à usage unique. Lors des nettoyages de plages effectués au Timor oriental et en Malaisie, j’ai été frappé de la proportion de bouteilles d’eau, pailles, gobelets… ramassée sur la grève. Et le constat est le même partout dans le monde. Début de solution : un mug et une bouteille pour la vie, un tupperware pour la bouffe à emporter. Exemples :
- Une bouteille de qualité, légère et solide.
- Une tasse sobre et durable.
- Une lunch box en métal, même si un tupperware fait l’affaire (il ne fuit pas !)
- La liste + complète en infographie pour les plus motivés!
5/ Revenir progressivement au vrac, pour la bouffe comme pour les cosmétiques. Encore difficile de passer au 100% sans emballage, donc se concentrer sur les packagings plastiques. Possible en achetant :
- sur les marchés, via les AMAP, Ruche qui dit oui…
- dans les magasins Day by Day, Biocoop, Bio C’ Bon, La Vie Claire…
- en ligne sur Il était une noix, Mes courses en vrac, Day by Day…
- pour les parisiens la boutique de la maison du zero déchet
- Quelques cosmétos: Arthur et savon d’Alep, Pachamamai pour les shampoings solides, la boutique Lamazuna, la boutique généraliste Akuna Taka…
Sur le terrain, dans les écosystèmes « emplastiqués »
6/ Ramasser les déchets en tant que bénévole sur les plages, en ville, partout où cela est possible :
- Trouvez votre antenne locale Surfrider
- Oceanoplastic (Ouest, Normandie…), PP Plastic PickUp (région de Nantes), Rescue Ocean (Sud, Outre-mer), Picardie Nature… (liste à compléter sur ma Page Facebook!).
En mode lifestyle et militant #warrior
7/ S’engager:
- dans un mouvement citoyen Zero Waste: trouvez votre antenne locale.
- dans des actions coup-de-poing Plastic Attack. Rappel de l’opération de Juin. Nouvelle action prévue à la rentrée. À suivre sur les groupes d’action locale en France.
Pourquoi ça nous concerne ?
En 2017, la production de plastiques a connu une hausse en Europe (+3,4%) et en France (+7,8%) (bilan fédération PlasticsEurope). L’industrie s’inquiète de la volonté de l’Europe d’interdire le plastique à usage unique (couverts, pailles, gobelets…) et de la taxe sur les emballages. Elle renvoie le problème de la pollution aux pratiques non-citoyennes et aux problèmes de collecte. Les responsables politiques européens et français prennent conscience du problème, et vont dans la bonne direction, mais trop lentement. Et le recyclage ne décolle pas. Face à la mauvaise foi d’un côté et à l’inertie de l’autre, nous devons agir, car les océans, nos rivières et la nature se remplissent à vue d’œil.
Si ça ne vient pas d’eux, ça viendra de nous !
Légende photo: l’équipe de l’ONG Blue Ventures effectuant un nettoyage de plage sur l’ile d’Ataùro, au Timor oriental.